Cette table ronde réunissant des experts des monnaies, de la géopolitique et de la diplomatie internationale a permis de faire le point sur une question qui revient sur le devant de la scène à la faveur de la politique économique ultra-protectionniste du président Trump, celle de la dédollarisation des échanges mondiaux, déjà et de longue date revendiquée par certains pays du Sud (BRICS) mais également souhaitée par la Russie, la Chine ou le Brésil.
En effet, de nombreux actifs étant libellés en dollars, la perspective de leur dévaluation ou de leur changement de valeur accéléré par la nouvelle gouvernance américaine, pourrait avoir de lourdes conséquences sur les flux de capitaux et les portefeuilles d’investissements des banques.


La « guerre des changes » que semble vouloir engager la nouvelle administration américaine ne semble cependant pas être en mesure de remettre en question à court, et même moyen terme, l’hégémonie du dollars sur le commerce mondial, même si l’euro, a conquis en 20 ans des « parts de marché » significatives. Pour Christian de Boissieu, « la dédollarisation est aujourd’hui plus une velléité politique qu’une réalité économique ».  


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