Depuis une quinzaine d'années, le prix des loyers privés progresse et l'effort des ménages, en particulier des plus pauvres, augmente significativement.
Le gouvernement a voulu y répondre en bloquant les prix des loyers dans près d'une quarantaine d'agglomérations.
Cette mesure ignore toutefois les conséquences d'une telle décision sur l'offre locative et s'expose à une somme d'effets pervers redoutables : diminution de l'investissement, sous-entretien du parc locatif, etc.
Les plus pénalisés seront encore in fine les ménages les plus modestes (jeunes, couples avec enfant).
D'autres solutions plus efficaces existent pourtant, afin de rééquilibrer les relations locatives et de redynamiser un secteur du locatif privé en berne.
2013-01-11-note-Blocage-des-loyers-3