Jean Lassalle est probablement le candidat le plus atypique de ces élections présidentielles. Se posant comme un véritable rempart contre la financiarisation de notre pays et de notre économie, il ne prône pas non plus la planification centralisée. Véritable “non-aligné” de ces élections, Jean Lassalle n’a même pas encore donné de nom officiel au mouvement qu’il représente.

Son projet présidentiel, d’une obscurité sans nom ne nous permet pas de développer le moindre chiffrage. Composé uniquement de grandes visions pour le pays, aucune mesure n’y est précisément explicitée.

Le candidat s’attaque à de larges thèmes pour lesquels il développe son point de vue. Par exemple, il s’oppose fermement à la réforme des grandes régions, la loi NOTRe, et souhaite que la commune devienne l’échelon principal de la gouvernance de notre pays.

Avec pour cheval de bataille la lutte contre l’oppression financière, il explique qu’il pourrait avoir recours à des nationalisations partielles afin de reprendre le pouvoir sur des enjeux stratégiques, mais sans préciser à quelles entreprises il pense. De même, il souhaite cesser le recours au pétrole et au nucléaire afin de produire uniquement avec des énergies renouvelables.
D’un point de vu international, il souhaite négocier avec nos partenaires européens pour faire de l’Europe une “Europe des nations”, comme le désirait De Gaulle. Il souhaite également approfondir les liens entre la France et l’Afrique ainsi qu’avec les pays francophones.

 

Analyse-Lassalle