Les politiques économiques conduites depuis vingt ans dans notre pays et tout spécialement la loi de réduction du temps de travail (RTT) sont venues fragiliser gravement notre économie. Elles ont compromis l'occasion d'une véritable relance des entreprises et de l'activité, capables de garantir une création durable d'emplois.

Ainsi, au lieu de mobiliser les énergies pour créer la richesse, nous avons été emmenés dans des combats théoriques où la raison se heurte à la démagogie. Pourtant, il est à la portée de toute personne normale de penser que la réduction du temps de travail peut être amenée à varier suivant la taille et la nature de l'activité de l'entreprise, qu'il est bon effectivement de réduire le temps de travail pour les emplois les plus durs mais qu'il est bon aussi de laisser libre ceux qui veulent travailler et s'enrichir ; qu'à chaque époque correspond un « temps de travail », toujours aménageable dans un souci de justice, mais que ce temps de travail brutalement diminué risque, dans un monde ouvert, de remettre sérieusement en cause notre richesse collective et avec elle le pouvoir d'achat de celles et ceux pour qui la mesure est initialement prise.
La France n'est pas seule en effet. Chaque jour, des milliards de gens se battent partout dans le monde pour pouvoir travailler, participer à ce grand système économique international qui produit et qui échange. Il s'agit d'hommes et de femmes qui ne comptent pas leurs heures.


Dans ce monde qui bouge, aurions-nous trouvé ce « modèle » politique qui permettrait de rester riche en travaillant moins, en améliorant le pouvoir d'achat des Français les plus modestes, en réduisant les inégalités et en aidant les pays pauvres? C'est bien ce que l'on a tenté pendant plusieurs années de faire croire aux Français en leur promettant plus d'emplois.
L'histoire nous enseigne pourtant que les mouvements d'inspiration marxiste n'apportent avec leur utopie que la pauvreté.


Ainsi, va notre pays, d'expérience idéologique ratée en expérience idéologique ratée, de la « nationalisation » des moyens de production, en 1981, à la réduction obligatoire du temps de travail de 1998, de 1 700 000 chômeurs en 1981 à 2 400 000 chômeurs en 2002 (au sens du BIT), de la 7ème place en termes de PIB par habitant à la 19ème !


Ces coups de boutoirs idéologiques contre notre économie relayés par des dizaines de mesures qui confinent au harcèlement des entrepreneurs, rendant la vie impossible aux plus vulnérables, n'ont pas contribué à l'enrichissement des Français. Le bilan doit aujourd'hui être fait.

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