Ce document est une critique documentée des politiques économiques conduites depuis vingt ans dans notre pays et tout spécialement de la loi de réduction du temps de travail (RTT) qui est venue fragiliser gravement notre économie. Elle montre comment cette mesure a en réalité provoqué une réelle régression sociale.

Les 35h ont compromis dans une période exceptionnelle, 1998 à 2001, l'occasion d'une véritable relance des entreprises et de l'activité, seules en mesure de garantir une création durable d'emplois.

Ainsi, au lieu de mobiliser les énergies pour créer la richesse, nous avons été emmenés dans des combats théoriques où la démagogie a pris le pas sur la raison. Pourtant, il est à la portée de toute personne normale de penser que la réduction du temps de travail peut être amenée à varier suivant la taille et la nature de l'activité de l'entreprise, qu'il est bon effectivement de réduire le temps de travail pour les emplois les plus durs mais qu'il est bon aussi de laisser libres ceux qui veulent travailler et s'enrichir ; qu'à chaque époque correspond un « temps de travail », toujours aménageable dans un souci de justice, mais que ce temps de travail brutalement diminué risque, dans un monde ouvert, de remettre sérieusement en cause notre richesse collective et avec elle le pouvoir d'achat de celles et de ceux au bénéfice de qui la mesure a initialement été prise.

C'est une atteinte au bon sens dont on devra payer longtemps les conséquences. Il ne peut être profitable à personne de nier les réalités. En effet, la France n'est pas seule. Chaque jour, des milliards de gens se battent partout dans le monde pour pouvoir travailler, participer à ce grand système économique international qui produit et qui échange. Il s'agit d'hommes et de femmes qui ne comptent pas leurs heures.

Dans ce monde qui bouge, aurions-nous trouvé ce « modèle » politique qui permettrait de rester riche, d'améliorer le pouvoir d'achat des Français les plus modestes, de réduire les inégalités et d'aider les pays pauvres en travaillant moins ? C'est ce que l'on a tenté, pendant plusieurs années, de faire croire aux Français en leur promettant plus d'emplois et de richesses grâce à la réduction du temps de travail. L'histoire nous enseigne pourtant que les mouvements d'inspiration socialiste n'apportent avec leur utopie que la pauvreté.

Ainsi, va notre pays, au gré des expériences idéologiques ratées, de la « nationalisation » des moyens de production, en 1981, à la réduction obligatoire du temps de travail de 1998, de 1 700 000 chômeurs en 1981 à 2 400 000 chômeurs en 2002 (au sens du BIT), de la 7ème place en termes de PIB par habitant à la 19ème !

Ces coups de boutoir idéologiques contre notre société et notre économie, relayés par des dizaines de mesures qui confinent au harcèlement des entrepreneurs, à la spoliation du travail et à la négation d'une liberté individuelle toute simple, celle du travail, ont rendu la vie impossible aux plus vulnérables, et n'ont pas contribué à l'enrichissement des Français.

Le bilan doit aujourd'hui être fait. C'est ce que propose cette étude.

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